Bilans mensuels 2020 de l'accidentalité routière en Isère

Mis à jour le 15/02/2021

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Décembre 2020

du 1er au 31 décembre 2020 inclus

Bilan de l’accidentalité routière au 1er janvier 2021

Au cours du mois de décembre 2020, 2 personnes sont décédées sur les routes du département, soit1 personne de moinsqu’au mois de novembre 2019.

Cela porte le bilan de la mortalité routière depuis le 1er janvier à 45 personnes décédées en Isère au cours ou consécutivement à un accident de la route.

En 2019, 76 personnes étaient décédées entre le 1er janvier le 31 décembre dans les mêmes circonstances.

On constate donc en 2020 une diminution de 40,79 % du nombre de décès sur les routes, une statistique qui ne doit pas faire oublier que beaucoup de ces vies auraient pu être sauvées par une meilleure prise en compte des risques sur la route et par un plus grand respect des règles de sécurité routière.

En effet, au moins 21 % des accidents mortels en 2020 sont dus à une vitesse excessive ou inadaptée, et dans au moins 26 % des cas, une autre règle de sécurité routière (dépassement, téléphone, alcool, stupéfiants…) a été enfreinte, des chiffres qui ne comptabilisent pas toutes les situations où la cause est indéterminée, mais possiblement due à l’un de ces motifs : autant de comportements accidentogènes qui peuvent, et doivent, faire l’objet d’une plus grande prise de conscience par les conducteurs.

Par ailleurs, depuis le 1er janvier, 707 personnes ont été blessées à la suite d’un accident de la route (soit une baisse de 20,65 % par rapport à la même période en 2019). Le nombre d'accidents corporels constatés est également en diminution de17,91 %.

Le préfet appelle à la prudence tous les usagers de la route : la conduite doit faire l’objet d’une vigilance constante sur la route (respect d'autrui, des limitations de vitesse, sobriété au volant, gestion de la fatigue, des conditions climatiques, etc...).

Les opérations de contrôles, renforcées depuis 2019, continuent d'être priorisées par les services de police et gendarmerie dans le département de l’Isère, et les infractions seront sanctionnées avec la plus grande sévérité.

Opérations de contrôle menées par les forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie) en Isère :

Les policiers de la direction départementale de sécurité publique (DDSP) dans les zones police nationale (Grenoble, Voiron, Bourgoin-Jallieu, Vienne), et le groupement de gendarmerie départementale de l’Isère dans le reste du département, ont conduit au cours du mois de novembre, à la demande du préfet de l’Isère, plus de deux cent cinquante opérations de sécurité routière.

Lors de ces opérations, policiers et gendarmes sont amenés à sanctionner notamment les infractions constatées en matière de port de la ceinture de sécurité vitesse, d’alcoolémie, de stupéfiants, et d’utilisation du téléphone portable au volant. Ces contrôles étaient également l’occasion de diffuser un message de prévention auprès des conducteurs, en particulier à cette période où beaucoup de familles se trouvent sur les routes.

Les deux-roues motorisés (scooters, motos, motocyclettes) et vélos ont fait l’objet de contrôles spécifiques, au cours desquels était par ailleurs contrôlé le bon usage par l’usager de la route des équipements de protection individuelle (casque, gants, éclairage…).

Les infractions liées à l’alcool (taux d’alcoolémie supérieur à 0,4 mg/ litre d’air expiré) et aux stupéfiants, ainsi que les grands excès de vitesse (supérieurs à 40 km/h) et dans certaines circonstances l’usage du téléphone au volant, ont donné lieu à 223 suspensions du permis de conduire, pour des durées allant de 4 à 6 mois, dans l’attente de la décision judiciaire.

Les motifs de suspension du permis de conduire se sont répartis comme suit au cours du dernier mois :

- 68 suspensions pour excès de vitesse supérieur à 40 km/h ;

- 84 suspensions pour alcoolémie supérieure à 0,4 mg/ litre d’air expiré ;

- 70 suspensions pour conduite sous l’emprise de stupéfiants (notamment le cannabis, dont les effets peuvent être résurgents pendant plusieurs jours, et donc occasionner des tests positifs y compris plusieurs jours après la consommation) ;

- 1 suspension pour usage du téléphone tenu en main pendant la conduite, assorti d’une infraction connexe.

Le Préfet de l’Isère rappelle que l’utilisation du téléphone portable au volant constitue désormais un motif supplémentaire de suspension du permis de conduire si le conducteur commet simultanément une autre infraction.