Santé des forêts

Un réseau de correspondants-observateurs est réparti sur l’ensemble du territoire national. En Isère, les correspondants sont au nombre de trois, chacun faisant partie d’un organisme forestier différent : CRPF, ONF et DDT. Ils interviennent en conseil auprès des propriétaires de forêt. Leur rôle est de recenser les diverses maladies affectant les forêts, et éventuellement d’envisager les méthodes de lutte.

Certaines pathologies des arbres peuvent être symptomatiques du réchauffement climatique, comme par exemple l’extension septentrionale et en altitude de la chenille processionnaire du pin.

La processionnaire du pin : voir Méthodes de lutte contre la chenille processionnaire du pin en forêt - Information technique - octobre 2007.

Les scolytes de l’épicéa : 
les scolytes sont de petits coléoptères. Ils creusent des galeries entre l’écorce et l’aubier. Ils perturbent la circulation de la sève en cas d’attaque massive, et la mort de l’arbre survient rapidement.
Le scolyte de l’épicéa est un parasite de faiblesse qui attaque les arbres affaiblis.

Ainsi la sécheresse de 2003 a provoqué un stress hydrique sur les épicéas qui ont été parasités par les scolytes, provoquant des dessèchements d’arbres selon des superficies plus ou moins importantes. Les peuplements affectés sont majoritairement exposés sur les adrets à des altitudes inférieures à 1 000 m.
Les arbres parasités ont dû être rapidement exploités et écorcés pour éviter la contagion.
Les parcelles concernées doivent être replantées en utilisant d’autres essences d’arbres mieux adaptées au sol et au climat.

La processionnaire du chêne fait son apparition dans le bassin grenoblois. Cette chenille est également très urticante.

La rouille du peuplier affecte certaines variétés (Beaupré) en provoquant une défoliation précoce, dès l’été. Elle occasionne des pertes de croissance de l’arbre et des dépérissements.

Contact DDT Franck JULLIN 04 56 59 42 27