Sauvons plus de vie sur nos routes

Mis à jour le 05/02/2018

Le Premier ministre a réuni le 9 janvier 2018, le comité interministériel de la sécurité routière en présence de 10 ministres et secrétaires d’État.

Il témoigne de l’engagement de l’ensemble du gouvernement pour sauver plus de vies sur nos routes.

Après douze années de baisse continue de la mortalité routière, celle-ci augmente à nouveau depuis 2014. La route reste la première cause de mort violente du pays : 9 morts et 65 blessés graves par jour en 2016. L’année 2017 confirme cette tendance. L’idée que l’on aurait atteint un plancher de verre doit donc être rejetée avec force. La détermination des pouvoirs publics doit s’intensifier.

La vitesse est la première cause des accidents mortels en France (31 %), suivie de l’alcool, puis des stupéfiants (19 % et 9%). Le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière).

Trois axes majeurs pour la politique de sécurité routière du quinquennat ont été retenus :

- l’engagement de chaque citoyen en faveur de la sécurité routière,
 - la protection de l’ensemble des usagers de la route,
 - l’anticipation pour mettre les nouvelles technologies au service de la sécurité routière.
 Ces trois axes renvoient à 18 mesures fortes dont la baisse de la vitesse maximale sur les routes à double sens sans séparateur central, une plus grande sévérité pour les conduites addictives et l’usage des téléphones mobiles en conduisant, et une protection accrue des piétons.

Le gouvernement a souhaité engager des réflexions plus prospectives et également décidé que :

- Les démarches engagées pour la sécurisation de l’espace routier européen seront poursuivies afin de mieux faire respecter les règles de circulation par les conducteurs de véhicules immatriculés dans un État membre qui circulent dans un autre État membre.
 - En lien avec le ministère en charge de la sécurité routière, le ministère chargé des transports évaluera sous 6 mois des mesures à mettre en place pour renforcer la protection des passages à niveau qui pourraient consister en des équipements en feu rouge, en des renforcements de la signalisation et en l’augmentation du nombre de radars automatiques.
 - Les mesures décidées lors du comité s’appliqueront intégralement dans les départements d’outre-mer. Des mesures complémentaires, liées à la spécificité de l’accidentalité dans chacun des territoires (départements et collectivités), seront présentées au deuxième trimestre 2018, en lien avec les travaux conduits depuis septembre dernier dans le cadre des Assises des outre-mer.

Le discours du Premier ministre

Le  dossier de presse